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 Comptes et mécomptes de la Barbarie dites "douce"

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O'Brien




Messages : 28
Date d'inscription : 17/02/2008

Comptes et mécomptes de la Barbarie dites "douce" Empty
MessageSujet: Comptes et mécomptes de la Barbarie dites "douce"   Comptes et mécomptes de la Barbarie dites "douce" Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:22

« La barbarie douce. »




Je vous ai parlé d’un auteur Jean-Pierre Le Goff, et de l’un de ses livres, La barbarie douce, justement celui dont j’ai fait le titre ici aussi du topique.
Au moment ou le feu Révolutionnaire des lycéens et des étudiants semble s’être un peu éteint, mon devoir est donc de vous parlez de ce livre et en 1er lieu de ce qui se passe dans les Ets dans lesquelles vous vous apprêtez à entrer.
Si l’école, est apparue hier comme un lieu de formation au savoir, aujourd’hui elle est devenue un centre de formation au travail, un centre de formation pour machines. Je doute que cela ne soit pas sans conséquence sur votre santé demain, je ne doute pas non plus que votre système de santé n’en soient pas déjà affecté.
L’école comme l’entreprise est devenu un lieu de déshumanisation dans lesquelles les cerveaux sont vus comme des disques durs où sont intégrées des données et avec lesquelles vous devez agir sans avoir recours à la pensée. C’est là que s’opère la déstructuration de l’humain.
Les pseudos-spécialistes de la formation, du management, de la communication qui ont participé à l’élaboration d’une pseudoscience qui déshumanise la société se sont inspirés des sciences sociales savantes de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie et ne sont parvenus à s’imposer qu’en ayant l’aval des gouvernements des états qui les ont sanctuarisé par la loi afin de répondre aux défis de la compétition industrielles et économiques de la société moderne.
A l’heure où maintenant les manifestations des forces vivent de la France se sont démobilisées, commençons notre étude de ces phénomènes qui engagent notre responsabilité pour le maintient d’une vie humaine sur terre.



P34. « En référence aux sciences cognitives, l’intelligence est considérée comme un mécanisme de traitement de l’information dont le fonctionnement et le perfectionnement sont affaires de spécialistes. Le « savoir-être » impliquant les compétences comportementales et relationnelles se trouve intégré lui aussi dans ce modèle. Les « états intérieurs », les sensations, les sentiments, les valeurs… sont prises en compte dans cette même logique qui réduit l’homme au travail à une mécanique qu’on pourrait maîtriser et manipuler à loisir. »

Dans son introduction, Jean-Pierre Le Goff nous permet de saisir cette forme de barbarie à laquelle la civilisation occidentale est confrontée qui comparée à d’autres civilisations parait « douce ». Mais, « le chômage », « l’exclusion », « les inégalités sociales », « la misère », « la xénophobie et le racisme », « le combat pour la défense des libertés » nous rappellent que nous n’en avons pas fini de vivre dans la précarité et le désarroi.

« La modernisation » frénétique de la société qui passe par la transformation radicale des institutions des Etats en une super structure technocratique au niveau de l’Europe, conduit à la constitution de « commissions d’experts de toutes obédiences » qui « multiplient audits, séminaires, colloques et rapports » sur l’Europe, la régions, la justice, la famille, l’émigration, les nouvelles technologies, l’Education nationale, l’emploi etc… « qui ne parvient pas à masquer le décalage avec la réalité telle que la vivent les premiers concernés par le changement »



Le règne de l’insignifiance.

P09. « Les institutions et les pouvoirs en place dans les différentes sphères d’activité développent des discours incohérents, ils semblent avoir le plus grand mal à assurer leur rôle de garant et d’aide, comme s’ils voulaient rendre les gens fous. A la détresse qu’engendrent la précarité et le chômage, s’ajoute un mal-être individuel et social dont témoigne la surconsommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques, caractéristique spécifiquement françaises. ».

Rien ne semble vouloir être épargné à l’échelle des décideurs de la société cognitive, c'est-à-dire déshumanisée. Au nom de la compétition internationale, du progrès sociale, de l’autonomie, de la responsabilisation de chacun dans la vie comme dans l’entreprise et où dans laquelle chacun est invité à s’engager afin de relever le défi de la gageure industrielle, militaire, technologique de notre région du monde. Une Europe forte, capable de parler d’égal à égal, de faire jeu égale avec toutes les autres nations lesquelles sont considérées comme des dangers potentiels qui menace notre survie. Et quitte à rendre les « gens fous », les rendre dépendants d’antidépresseur et d’anxiolytique.

P06 « Même les activités qui apparaissaient antérieurement comme les plus désintéressées – la science, la philosophie, la littérature et les arts…- semblent prises dans une logique de « projet opérationnel » ou de « visibilité continuelle ». Tout devient affaire d’ « audit », de « gestion », de « projet », de « stratégie »….Les informations en continu à la radio et à la télévision, la litanie des cours toujours changeant de la Bourse condense une temporalité devenue folle. »
Notre temps est celui du règne du fou dans lequel on demande à chacun de participer et « un simple acquiescement ».

La décomposition sociale s’organise autour d’un langage qui emprunte à la topologie sa compréhension des phénomènes en les mécanisant dans l’entreprise comme à l’école et d’un discours qui dit tout est son contraire et dans lequel chacun ne peut plus s’y retrouver.
De ce discours « qui d’un coté se veut rassurant en rappelant formellement les grands principes de la République, de l’ « étique » et des « valeurs », de l’autre, il déstructure les significations et le sens commun. On pratique à grande échelle la dénégation, consistant à déclarer que « jamais, au grand jamais » on n’entend déconstruire quoi que ce soit, alors qu’on ne cesse de s’y employer. De quoi désorienter la grande masse des individus confronté à un flot continu de « petites phrases » déstabilisatrices, de déclarations tonitruantes, contrebalancées par des explications qui proclament tout aussitôt qu’il s’agit de malentendus….Ce type de discours est également à l’œuvre dans nombre d’administrations et d’entreprises publiques, provoquant incohérence et angoisse », combien sommes nous prompt à le dénoncer et à en avoir les moyens parmi la classe ouvrière ? Très peux certainement, mais expliquer comme je le fais devrait nous permettre de nous installer dans une Révolution qui fasse participer le plus grand nombre.

C’est dans le cadre mouvement de l’information/désinformation, que s’établit la réalité économique, politique et sociale d’aujourd’hui qui ne dit pas son nom, qui s’auréole dans son discours des principes de la Révolution Française : Liberté, Egalité, Fraternité, mais qui dans les faits s’apparente à un régime totalitaire, le cynisme de la violence immédiate contre les individus en moins. Mais cela ne saurait tarder.

« Quand les mots perdent leur signification, quand tout peut être dit et son contraire dans une sorte de tourbillon de la communication, le terrain est propice à toutes les manipulations.
C’est dans ce cadre que se développe une barbarie douce qui ne ressemble guère aux formes d’oppression que nous avons pu connaître dans le passé et qui sévissent encore dans le monde. La barbarie telle qu’on l’entend aujourd’hui implique une violence et une cruauté qui s’appliquent à des régimes totalitaires et dictatoriaux. Celle qui sévit dans notre société apparaît aux antipodes. Elle ne laisse guère apparaître les signes d’une agressivité première, n’agit pas par la contrainte externe et la domination. ? La douceur n’est pas attachée à elle comme un faux-semblant ; l’ « autonomie », la « transparence » et la « convivialité » sont ses thèmes de prédilection. Elle s’adresse à chacun en n’ayant de cesse de rechercher sa participation, et ceux qui la pratiquent affichent souvent une bonne volonté et un sourire désarmants. La barbarie douce procède le l’insignifiance et de la manipulation. »

Nous verrons plus tard les faits et les méfaits de la civilisation cognitive dans laquelle ces fous de bourgeois aux commandes en Europe nous conduisent en continuant l’étude Du livre de Jean-Pierre Le Goff.


O’Brien.
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